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Très vite Renoir prit connaissance de son talent de dessinateur .D'abord décorateur en porcelaine , puis décorateur en éventail , il finit par prendre des cours dans l'atelier d'un peintre représentatif de l' époque , mais piètre enseignant , Gleye .
Pierre Auguste y noue des amitiés qui s'avèreront fécondes avec 3 garçons Bazille , Sisley et Monet . Io ne le sait pas encore , mais ce sont ses futurs camarades impressionnistes .
1862 réunion autour d'un bateau
Durant ses premières années d'apprentissage , Renoir se se nourrit essentiellement du réalisme pictural des années 1860 .De l'étude des Rubens , Watteau , Delacroix , aux maîtres paysagistes Boudin , Jongkind . Ces références apparaissent ci-dessus .
1864
Quand il peint , Renoir aborde la toile avec une fraîcheur d'âme qu'il cultivera tout au long de sa carrière .
1864 william Sisley
C'est le père de son copain Alfred . Il est de facture très classique car destiné au Salon officiel .
En 1865 - 1866 , le jeune peintre séjourne , en forêt de Fontainebleau à l'auberge de la mère Anthony . C'est à Marlotte .
A Monet , Sisley , se sont joint Pissaro , Courbet et Jules Le Coeur un peintre dont il fut souvent l'hôte .
Ci_contre le cabaret de la mère Anthony marque la période :
" c'est une toile dont j'ai gardé un souvenir très agréable . On y retrouve la patronne coiffée d'une marotte , la servante Nana , Sisley et Le coeur . Et même le caniche blanc qui avait une patte en bois , Toto!"
1865 mademoiselle Sicotg
Très vite Renoir s'est intéressé au portrait , un genre qui deviendra , au fil des années ,très constant dans sa production .
1867 Diane Chasseresse
Il s'agit ici de la compagne Lise Tréhot , représentée nue en plein air . Le tableau proposé au Salon fut jugé " inconvenant " !
1867 fleurs de printemps .
1867 :patineurs au bois de Boulogne .
Ci dessus , une touche impressionniste évidente .
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Dans la famille , tout le monde l'appelait Oscar , rien de plus naturel puisque c'était son premier prénom .
Mais déjà , l'artiste adolescent a choisi Claude , le second .
Au collège havrais , Oscar s'ennuie . Alors pendant les cours , il dessine ses profs , des personnalités de la ville . En fait il les caricature . Et c'est le succès ! Oscar vend ses productions et il gagne de l'argent ... Au grand dam des parents : " ce n'est pas sérieux'" !
A 16 ans , Oscar , enfin je veux dire Claude , ne se contente pas de caricaturer , il peint aussi , comme ce tableau de bord de mer .
1863 une ferme en Normandie .
Dans ses années de collège , Claude Monet a fait une rencontre décisive , celle de Boudin ,son ainé qui lui ouvre les yeux sur l'intérêt de peindre en extérieur . "Je compris alors la nature et me mis à l'aimer ".
Devant les progrès accomplis , le père accepte un départ de son fils vers Paris .
Il y suit les cours de l' Ecole suisse, mais c'est une école privée ! Fâché encore ,le paternel coupe les vivres.
Retour donc au pays . Mais entre temps le jeune Monet a fait la connaissance de Pissaro , de Jongkind avec lesquels les échanges artistiques sont féconds .
En 1862 , c'est un nouveau départ pour la capitale et de nouvelles connaissances qui se créent , Renoir, Sisley, Bazille .
Tous ces jeunes gens , les étés venus s'en vont , en plein air , à Chailly , en forêt de Fontainebleau ,chevalet en bandoulière . Ensemble on recherche les effets de lumière sur les teintes brunes des arbres ...Le courant impressionniste est en bonne voie !
1864 rue de la Bavolle à Honfleur .
1864 plage de St Adresse , au Havre .
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Matisse n'était pas prédestiné à peindre ...Certes , au collège de St Quentin (82_87) il montrait bien quelques facilités lors des cours de dessin , mais alors , il " n'avait aucune idée de peinture " .
Alors va pour des études de droit . Papa , négociant en grains , le souhaitait fortement .
Capacité en droit acquise , le jeune Henri va vivre , mais à l'étouffée , quelques années chez un avoué .
Pan ! appendicite chronique , hospitalisation prolongée à l'hôpital . Le voisin de chambre passe des bouquins sur la peinture , maman offre une boîte de couleurs .Matisse a 21 ans . Un peintre est né !
De retour chez l'avoué , Henri se met à copier des reproductions trouvées dans les livres . Chaque matin , avant le boulot , il prend des cours de dessin . A midi , il peint environ une heure . Et le soir ? il retourne au plus vite dans sa chambre , pour y peindre jusqu'à la nuit !
En plus , le jeune homme multiplie les visites aux musée soit de la ville soit dans ceux de Lille , Cambrai , Arras où il découvre Goya , Rembrandt.
Puis , malgré les retenues paternelles , Henri Matisse vient à Paris .
Il y suivra les cours de Bouguereau , et surtout ceux délivrés par Gustave Moreau , un excellent pédagogue à la ferveur contagieuse .
La pièce indispensable de ce nouvel apprentissage est la copie . Chardin et ses natures mortes ,c'est un bon motif .
1890 nature mortes aux livres
1890 nature morte
1895 la liseuse
1895 dans l' atelier de Gustave Moreau .
Peinture d'après un modèle nu .
1896 Belle île en mer
Matisse est toujours sous l'influence des impressionnistes ; il est marqué par l'étude directe de la nature .
Sans transpositions ni simplificationss . Dans ses lointains il use beaucoup de violacés et de bleus .
Cet été 1896 , Henri avait séjourné dans cette île en compagnie d'un peintre australien (Russel ) qui l'encourageait à éclairer et réchauffer les tons .
1896 la servante bretonne .
Un tableau où dominent les tonalités bleues .
1896 la table
1897 la desserte
Ce tableau est la première composition importante de l' artiste . Il se veut un hommage à son maître Moreau pour lequel il voue beaucoup d'admiration.
Quelques traits nouveaux apparaissent dans la peinture : l'éclat lumineux des blancs et surtout des tons vifs .
La tonalité générale de la toile est lumineuse : le blanc de la nappe ,les tons chauds du vin rouge des carafes ,le corsage marron de la serveuse ,le fond vert bleuté
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1858 le buveur d'absinthe
Les oeuvres de jeunesse s'inspirent des peintres hollandais et espagnols ( Vélasquez , Goya ) .
C'est la première soumission au Salon officiel de 1859 .
le tableau ci-dessus , à la résonance espagnole alors à la mode ( L'impératrice Eugénie n'était elle pas d'origine espagnole ? ) fut refusé .
Motif : " configuration traditionnelle pour représenter un être marginal et socialement discrédité .
Pour faire simple : le sujet ne méritait pas un tel honneur !!
1859 l'enfant aux cerises .
Il s'agit ici d'Alexandre , un petit gars recueilli qui lave les palettes et les brosses de l' artiste .
1859 les petits cavaliers
Une copie de la peinture d'un maître qu'il admirait tant :" Vélasquez est le peintre des peintres ."
1860 le chanteur espagnol
Une des attractions du salon de 1861 . " on me comprendra si je fais un type espagnol "...
1860 les étudiants de Salamanque
1860 , les parents Manet .
1860 l'enfant au chien
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A 13 ans perçait déjà chez Vincent une personnalité inquiète et tourmentée
le père Théodore , un pasteur était vu par son fils comme un provincial bigot et fermé .
Anna , la mère " était dans la soumission"
Ce qui intéressait Vincent c'était le dessin , son passe temps favori . Ici ,une allée en 1873
1873 l'étang du palais royal
1875 . Hubert le paysan .
Vincent ne prend toujours pas de cours . Il adule Millet et son réalisme du monde paysan .
1876 la famille vivait à Etten ( dans le haut Brabant hollandais) où le père était pasteur de la paroisse . "ma jeunesse a été froide , sombre et stérile " écrira-t- il un jour à son frère Théo , le confident .
1880 un dessin d'après Holbein . Vincent forgeait sa main en copiant les plus grands maîtres .
1880 étude de nus
1880 toujours cette envie de rendre hommage aux plus humbles . Les mineurs .
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Certes Seurat (1859 1891)est le père du pointillisme mais avant d'arriver à une approche scientifique de la peinture , il passa par une phase impressionniste ..
Il avait 20 ans quand il se rendit à la 4è expo de ces peintres qui voulaient " bousculer l'ordre établi par les classiques du moment , maîtres du marché".
La peinture de ses débuts allait nécessairement en être influencée .
1878 Angelica
1878 portrait féminin
1880 le parapet
1881 nu féminin
1882 sur les bords de la rivière
1882 paysage en Ile de France .
1882 : on plante des piquets
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Face aux violences intellectuelles et plastiques du romantisme , Jean- Auguste Ingres est resté le défenseur d'une permanence classique .
Et cette constance restera dans une oeuvre très diversifiée , que ce soit dans ses tableaux d'histoire , de portraits ou de nus .
1801
les ambassadeurs d'Agamemnon
Ingres réalise ici une composition néo-classique qui lui vaudra le 1er grand prix de Rome .
1801
les ambassadeurs ( détail )
Achille illustre le nu antique à la fois puissant et élégant .
Ingres reste toujours sous l'influence de son premier maître , David .
1801
le serment des Horaces (copie d'après David)
Ingres copie une des oeuvres maîtresses du néo-classique français .
1804
Bonaparte Ier consul
1806
Napoléon 1er
Une nécessité politique dans un portrait historique qui assimile l'empereur à Jupiter !
1804
Ingres par lui-même
Un jeune homme plein d'assurance !
1806
Caroline Rivière
Premier portrait où Ingres place son modèle devant un paysage .
1806
Mme Aymon
La belle Zélie est représentée à partir de plusieurs perspectives :
le buste est presque de profil , le cou en demi-profil tandis que la tête apparaît presque de face .
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"Le monde d'un enfant est bon ...".Nicolas Bogdanov 1868-1945) a toujours été intéressé par l'art du portrait , une constante dans son oeuvre , ce fils de paysan russe traitant indéfiniment des sujets sur la vie des villageois ou celle des enfants .
1891 : fratrie
1891 : écoute !
1892 la lecture
1895 calcul mental !
1895 . un dimanche matin , la lecture dans le village .
1895 entrée de classe
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1903 le calme
Au salon d'automne de 1905 les toiles de Matisse firent sensation : les couleurs purent et violentes posées en aplats surprirent plus d'un visiteur ...
1904 luxe calme et volupté
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le bassin de st Malo au 19ème par Gustave Le Sénéchal (1840_1920)
ST Malo en 1846 : le café du Commerce par FJ Ford .
La rue Thévenard en 1846 par FJ Ford
La rue Trublet par Eugène Olichon .
En 1866 un dessin à la plume par Victor Hugo .
la rue STe Marguerite en 1938 parEmile Othon Friesz
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Par dérision , les Impressionnistes qui avaient été tellement malmenés à la fin du I9ème siècle affublèrent de " pompier" l'art de la belle époque
1876 retour du cimetière
1878 une soirée dans le grand monde bourgeois
1880 un grand vent sur le pont des Arts , à Paris
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